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5 mai 2013 : Triathlon S de LiévinMon premier triathlon : une étrange journée. 750m natation, 20km vélo, 5km course à pied On ne fait pas de triathlètes sans casser des bleus ! Le dicton ne s’est pas vérifié, cette fois. Une très longue matinée d’attente et d’inactivité puis l’heure du départ, j’alterne entre excitation et sensation de « partir à l’abattoir ». Arrivée 2h30 en avance, je me demande ce que je fous là. Trop tard, j’y suis. Les formalités administratives passées, il me reste 2h25 à attendre. Départ ! C’est un peu la guerre : 6 personnes de front dans une ligne d’eau… ça ne passe pas. J’arrive en tête aux 25m mais je suis du mauvais côté et j’ai peur de me prendre les 5 autres de face au virage. Dans l’hésitation, 3 me passent devant : grosse erreur ! Pendant 400m, je vais être bloquée derrière celle que je nommerai Miss « Gros bouillon ». La première prend le large et Miss « gros bouillon » est à la bagarre avec une autre fille. Je ne peux pas passer tant qu’elle ne l’a pas dépassée et ça prend du temps. En attendant je n’arrête pas de lui taper les pieds (ou elle me tape les mains ?), mais ça n’entame en rien l’amplitude extravagante de ses mouvements de jambes qui manquent de peu de me noyer en m’envoyant un tsunami dans la bouche au moment où je reprends mon air. Je finis par passer mais toutes ces péripéties m’ont fait perdre mon rythme et je finis à l’arrache en respirant tous les 2 temps. Sortie de l’eau, je suis assez lucide (enfin, pas moins que d’habitude). Petit trot jusqu’au vélo et là, l’épreuve la plus technique du triathlon : l’enfilage, en équilibre précaire, de chaussettes sur pieds mouillés. 2 minutes plus tard (une par pied), c’est fait. Chaussures, dossard, lunettes, casque, vélo et c’est parti. 10 km Mon temps est miteux, j’ai mal aux jambes, j’ai chaud, j’ai soif, j’ai faim, j’ai envie de faire pipi mais une fois mon souffle repris, j’oublie tout ça et je suis heureuse et fière. Je vais féliciter Christelle du Club de Gravelines, ma concurrente-accompagnante, arrivée une grosse minute avant moi. C’était son premier triathlon aussi. La prochaine fois, juré ! je n’en ferai pas une tartine mais on ne fait pas tous les jours son premier triathlon, je devais marquer le coup. Merci à tous, camarades de jeu et amis du Club de Ronchin, pour votre soutien, votre folie (il faut être un peu fou pour faire des triathlons, des marathons, des ultra-trails…), votre force communicative et ces entraînements de barbares qu’on adore tous ! Cc Epilogue : ce matin, en marchant dans la rue, je me tenais plus droite, la tête plus haute. Personne ne sait que j’ai fait un triathlon hier mais moi, je le sais ! Mickael en photo |
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Article rédigé par : alain-salome - le 14 mai 2013 - 466 visites
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