Une organisation sans faille mais conviviale nous a proposé un panel de distances abordables en course et en marche. Cette année cette manifestation a drainée 1300 participants !
Parmi les distances de 6km (course et marche), 13km (course et marche), et 24km le maillot du RAC a été présent sur trois départs :
– 13km course : Sylviane MILLER
– 13km marche : Corinne QUEVALLIER, Sabine MOISSON (notre ex présidente du RAC), Christine DECOVEMACKER (notre ex secrétaire du RAC), Virginie CREPIN (ex trésorière du RAC)
– 24km course : Jean-Claude QUEVALLIER
Cette fois encore il faut saluer l’imagination des organisateurs de trail pour offrir aux compétiteurs un parcours alliant plaisirs et difficultés :
cadre champetre, le tracé passe par chemins, route (très peu), rail (explication plus loin), et propriétés privées : patures, vergers, et autres espaces aménagés pour l’occasion, et des fraises aux ravitaillement ! Début de parcours commun pour le 13 et le 24 (la bifurcation devait se situer vers le 12ème km).
Un parcours plat et sec nous emmène à travers champs et paturages, avec moulte passages de fossés : à sec, à gué avec de l’eau, sur pont de corde, sur passerelles plus ou moins rigides...
Première attraction que nous attendons tous alléchés par la plaquette de l’organisation : le gué. Il faut d’abord descendre la berge puis se résoudre à mettre ses pieds dans l’eau (20cm) ce que chacun
fait selon son humeur son envie ou son expérience. Une fois les deux pieds dans l’eau il s’agit de sortir du lit du cours d’eau en s’aidant de cordes, et puis ça fait floc-floc pendant quelques dixaines de mètres
puis ça module vers le pffuit-pffuit sur quelques hectomètres alors que les traces de pas sèchent sur le sol. Les marcheurs seront privés de ces instants de pur bonheur, ils resteront au sec (dommage car le
passage est original et bien dans l’esprit trail).
Attraction suivante : passages de clotures barbelées aménagés avec échelles métalliques, qui créés quelques goulets d’étranglement ou régne la bonne humeur, chacun attendant son tour en toute
convivialité. Succession de passages techniques pour satisfaire les jarets les plus dynamiques avec enchainement de coups de culs et de dégringolades qui chargent bien les cuisses (ça me rappelle le cross !)
Pour la suite je vous propose une petite tranche de vie :
La succession de bosses et de ravins a éprouvé le physique et, la lucidité un peu entamée, je loue les organisateurs du bon banderollage du parcours. Je rattrape un coureur dans une dernière descente quand celui-ci s’écrit se voyant déboucher dans un cul de sac "c’est ou, c’est ou ?". Ne voyant qu’une seule issue et une flèche taguée sur le mur je lui crie "le tunnel !" pour s’engouffrer de concert dans une ambiance de décor de cinéma : éclairage par d’innombrables lampes à huiles, musique de Vangelis du film ’"les chariots de feu" (Tata tatata ta ta, Tata tatata ta ta,.....) Nous ressortons de là subjugués par la magie de ces trop brèves secondes (non pas que le tunnel soit court mais nous courrons vite !).
Le parcours long empreinte ensuite une voix ferrée désaffectée mais dans son état d’origine : avec rails traverses et ballast. Si on apprécie l’originalité de la chose sur les premiers hectomètres tout occupé à
trouver la bonne technique pour gérer cet obstacle (courrir dans l’accotement en herbe, courrir dans le ballast en pente, régler sa foulée sur le pas irrégulier des traverses...), n’ayant pas trouvé de solution la
fin de l’exercice semble interminable et se révèle physiquement et mécaniquement (les chevilles) éprouvante..
Une fin de parcours relativement roulante pour se refaire une bonne mine afin d’afficher son plus beau sourire dans la dernière ligne droite et franchir la ligne d’arrivée sous les applaudissements et un commentaire personnalisé pour la plupart des arrivants du premier au dernier.
Le plein de satisfactions donc pour ces raciens avec mention spéciale pour Corinne qui se présentait là pour sa première marche en trail.
Rendue prudente par les nombreux comptes rendus de sont trailer de mari, elle est partie en groupe avec les copines. Mais les femmes ensembles ça discutent, et la concentration diminue entrainant dans le
même sens la vitesse ! Aussi, elle s’est promis de revenir l’année prochaine "pour faire un chrono".
Quant à Sabine et Christine qui prennent une année sans course à pieds, elles ont apprécié de garder le contact par cette participation en marche dans laquelle elles ont embarqué quelques amies. Je suis
persuadé que nous reverrons leur foulée souple et bondissante l’année prochaine sur les courses.
Sylviane découvrait là son premier « vrai » trail : « Une très belle course avec des obstacles et des difficultées bien mesurées et sans danger. Ca
change agréablement des courses sur routes ! J’ai pris beaucoup de plaisirs et en plus en faisant une bonne action pour les deux assos. »
Pour ma part j’ai pris grand plaisir sur ce parcours d’autant plus que je l’avais programmé en « sortie longue ». C’est vrai qu’on apprécie mieux ce genre d’épreuve quand on y va décontracté et qu’on reste
en dessous de la zone rouge ! Ainsi donc le trail de la fraise est une date à retenir dans vos calendriers, et je vous invite l’année
prochaine à ramener votre fraise à Lecelle !
– Sylviane Miller 1h34 402éme et 30éme de sa catégorie sur le 13km
– JC Quevallier 2h15 116éme et 21éme V2 sur le 24km.
le plaisir d’avoir participé à la marche pour :
– Corinne Quevallier
– Sabine Moisson
– Christine Decovemacker
– Virginie Crépin
Article rédigé par Jean-Claude QUEVALLIER