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Course de la Dentelle CAUDRY le 1er mars 2009Moi, bretonne d’origine, je n’étais pas habituée à faire dans la dentelle, mais là pour mon premier 20 kms, ça été quelque chose ! Sur la ligne du départ, on doit être 300, 10 et 20 kms confondus... ....L’impression de foule du départ se dissipe très rapidement ! Après les premiers cents mètres, une côte à monter, un petit chemin à descendre tout en douceur, on arrive à la gare, puis une longue..., très longue côte à monter. Le cardio n’arrête pas de biper, tu parles, il n’est pas habitué. Sorti des rayons et déballé hier soir, c’est sa première bouffée d’oxygène, en plus sur un vingt kms, il va s’essouffler, je le débranche au 5ème. Un peu de descente pour récupérer, du plat, mais à la fin de la première boucle, au 9ème kilomètre, dans le parc, on regrimpe à nouveau. J’étais prévenue, en regardant le parcours les connaisseurs l’avaient dit. L’arrivée du 10 est en vue. Je me fais doubler à grandes enjambées par le premier qui finit ses 20 kms en 1h04 (dur pour le moral !), et, à la plus grande surprise du commissaire de course je m’engage sur la droite pour faire la deuxième boucle. Personne ne me suit : derrière (le pompier et son acolyte que je venais de doubler,...) ils se sont tous arrêtés au 10ème. Ce n’est pas l’envie de m’arrêter qui me manque mais je suis venue et j’y reste. Cette fois ci, sous un soleil voilé, je tricote toute seule jusqu’au 12ème. Le motard qui me rejoint me confirme que je suis à 500m de l’avant-dernier. Au début le bruit du moteur dans les oreilles c’est un peu pénible mais après réflexion, une escorte motorisée çà évite de se sentir trop seule et de passer inaperçue. Les encouragements des bénévoles aux nombreux carrefours me soutiennent. Après le 14ème, j’aperçois mon prédécesseur dans la longue côte : il a craqué, il marche. Je cours, je tiens, et je le double. Le motard suiveur m’accompagne toujours, un autre prend le relais pour le dernier. Sur leurs pas de porte les quelques personnes qui m’avaient déjà encouragée au premier tour continuent à me soutenir. Le parc est en vue. Un coureur du RAC venu à ma rencontre m’accompagne lors de cette dernière montée. La ligne d’arrivée est en vue : 2h10 min, je l’ai fait mon premier 20 kms. Merci à tous ceux qui m’ont encouragée, à Amandine (1h58) et Régis (1h46) qui m’ont accompagnée lors de cette aventure « dentelesque », et au motard qui m’a escortée pendant 8 km ! Martine GILLET |
Article rédigé par : regisd - le 4 mars 2009 - 748 visites
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